Papillon Céphale (Coenonympha arcania)

Céphale papillon (Coenonympha arcania) – Satyriné des prairies

Le Céphale (Coenonympha arcania) est un petit papillon marron orange de la sous-famille des Satyrinae et du genre Coenonympha. Ce lépidoptère des prairies herbeuses fait partie d’une famille comprenant l’amaryllis, le myrtil, le tristan et le tircis. Sa discrétion lui permet de vivre à l’abri des regards. Enfin, quand je dis regards, je ne parle pas du mien qui je l’espère saura vous convaincre de la beauté de cette créature ailée.

Description du céphale (Coenonympha arcania)

Le céphale a une envergure ne dépassant pas les 4 cm. Mâle et femelle sont relativement semblables hormis la taille de la petite ocelle du haut sur l’aile postérieure qui semble plus grande chez la femelle. Vous avez peu de chance de vous tromper sur l’identification de ce papillon diurne. Ses ailes postérieures sont uniques au royaume des rhopalocères. La tache blanche est bordée d’ocelles noires pupillées de blanc (ou de bleu comme ici) et cerclés d’orange.

 

Céphale (Coenonympha arcania) - Papillon de jour marron et orange
Céphale (Coenonympha arcania)

 

Période de présence

Ce satyridé univoltin ne produit qu’une seule génération par an. On peut l’observer en forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne) en juin et en juillet dans les prairies buissonnantes. Sur le massif forestier, ses effectifs sont éparses car il lui faut la lumière des milieux ouverts.

 

Céphale (Coenonympha arcania) - papillon photo

 

Plantes hôtes

La femelle céphale cherche des graminées comme le pâturin des prés ou la fétuque rouge pour pondre ses œufs. Elle les pond soit individuellement, soit alignée sur la plante hôte. Les chenilles hiverneront avant de produire l’imago. Comme assez souvent, les chenilles de ces Satyrinae sont vertes et difficilement décelables dans l’herbe. Les chrysalides passeront l’hiver avant de voir émerger le papillon à la fin du printemps en Île-de-France.

Habitat

Outre les prairies herbeuses, Coenonympha arcania fréquente aussi les pelouses sèches et les lisières de forêt. En forêt de Fontainebleau, en ce qui me concerne, je ne connais qu’une seule localisation de ce papillon. D’ailleurs, ce nymphalidé fait partie de ces espèces qui ne subsistent que là où les milieux écologiques ont été préservé. Ainsi, il est devenu rare en région parisienne.

Nourriture | Les fleurs visités

Pour butiner, ce petit papillon marron et orange se pose volontiers sur la sauge des prés, le serpolet, la reine des prés, les ombellifères.

 

 

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