Bécasseau variable (Calidris alpina) - Échassier migrateur

Bécasseau variable (Calidris alpina) – Limicole migrateur

Le bécasseau variable (Calidris alpina) est un échassier occasionnel et rare qui peut se montrer avant ou après la période nuptiale. Ce bécasseau à dos roux amène de l’exotisme sur les étangs d’Ile de France. Son observation sur Fontainebleau est toujours un évènement pour les ornithologues comme pour les photographes animaliers. Ayant eu le plaisir de prendre quelques photos de ce beau limicole, laissez-moi vous le présenter.

Identification de Calidris alpina

Avec son grand bec noir recourbé vers le bas, ce limicole de taille moyenne ne laisse pas indifférents les observateurs. En effet, son plumage mimétique plutôt foncé et son aspect ne sont pas communs en Seine et Marne. Cet échassier mesure 22 cm pour un poids moyen de 45 g. En période nuptiale, le plumage devient plus contrasté. Le poitrail est strié. Une grande tache noire est visible sur le ventre.

 

Bécasseau variable (Calidris alpina) - Limicole migrateur

 

Les ailes sont un mélange de brun et noir à la façon écaille. Les pattes sont noires. En période hivernale, on a l’impression qu’il s’agit d’une autre espèce puisqu’il devient complètement
gris avec une partie claire sur le dessous.

Habitat naturel du bécasseau variable

Le Bécasseau variable n’est pas nicheur chez nous puisqu’il est l’hôte des toundras arctiques et les marais de l’Europe du nord. En période migratoire, il fréquente les milieux humides ayant des berges vaseuses ou sablonneuses, mais qui offrent des berges accessibles lui permettant de rechercher sa nourriture. Ainsi en 2020, lors de fortes chaleurs, la baisse des eaux sur les étangs a favorisé la prospection et la découverte de ce genre de limicole nordique.

 

Régime alimentaire

Avec son bec, il sonde les vasières et pelouses humides à la recherche d’invertébrés et de crustacés (vers et insectes). Durant la période de reproduction, la priorité est donnée aux insectes. En dehors de cette saison, son régime alimentaire se diversifiera.

Période de passage sur Fontainebleau

Pour être honnête, il n’y a pas de règle précise ! Par exemple, les 2 photos de cette fiche ont été prises en mai. Or, à cette période, l’oiseau aurait dû être dans le Grand Nord, au-delà de l’Islande pour nicher dans la toundra et les tourbières. Et puis, en période hivernale, cet oiseau grégaire se trouve sur les côtes d’Europe de l’Ouest comme la France. D’ailleurs, durant la saison froide, des troupes de centaines d’oiseaux se regroupent sur les plages atlantiques désertées.

Donc, en résumé, c’est un peu le hasard qui nous donne cette chance ! Ces 2 dernières années, je l’ai vu 2 fois seulement, c’est pour vous dire…

Pour aller plus loin

L’aperçu de cet article lève le voile sur une partie de la vie de ce voyageur au long cours. Pour en apprendre davantage, je vous renvoie vers la fiche détaillée sur Calidris alpina éditée par le Muséum d’histoire naturelle.

2 commentaires

  1. Pareil pour moi, vu à Sorques également en septembre

  2. Vu et photographié à Sorques en septembre.

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