Avec l’arrivée du printemps, les étendues de champs de colza d’Île-de-France se transforment. La bergeronnette printanière (Motacilla flava) se présente à ce moment-là. Ce passereau migrateur de la famille des Motacillidés vient donner vie aux cultures. Il annonce le début d’une période de réveil et de régénération pour la faune et la flore de la région. Mais peut-être, cette espèce qui a un plumage plus vif pourrait être confondue avec sa cousine la bergeronnette des ruisseaux. Voyons ce qui distingue dans ses habitudes et son habitat cet oiseau jaune.
Description
Elle présente un dimorphisme sexuel marqué. Le mâle arbore un plumage plus vif et coloré que la femelle. Il possède un dos vert olive, une poitrine et une gorge d’un jaune vif. De plus, sa tête est grise avec une bande blanche au niveau de l’œil. La femelle, quant à elle, affiche des couleurs plus ternes, avec une teinte grisâtre sur le dos et une poitrine jaune pâle. Les deux sexes ont une queue effilée avec deux plumes blanches de chaque côté. Ils ont également un bec fin et pointu. Ils mesurent en moyenne entre 15 et 16 cm, avec une envergure d’environ 25 à 27 centimètres. Son poids médian se situe autour de 16 à 22 g.
Habitat
La bergeronnette printanière est un oiseau migrateur que l’on trouve principalement en Europe, en Asie et en Afrique du Nord. Son biotope comprend les milieux ouverts tels que les prairies, les champs, les bords des cours d’eau, les lisières de forêts, les jardins et les parcs. Motacilla flava ne niche pas en forêt de Fontainebleau. Mais occasionnellement, elle peut être vue en période migratoire. Sinon, à la périphérie du massif, là où pousse le colza, vous avez des chances de l’observer au printemps.
Régime alimentaire
La bergeronnette printanière se nourrit principalement d’insectes et d’autres petites créatures. Elle se délecte de mouches, de papillons, de coléoptères, de fourmis et de petits vers. Elle chasse ses proies en effectuant de courts vols à partir de son perchoir, puis en réalisant des sprints au sol pour les attraper.
Reproduction
La femelle niche au sol à partir des mois d’avril/mai. Elle construit un nid en forme de coupe, souvent dissimulé dans une végétation dense ou contre un rocher. La ponte est constituée en moyenne 4 à 6 œufs de couleur blanche, qu’elle couve pendant environ 12 à 14 jours.
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