Le canard siffleur (Mareca penelope) n’est pas issu de l’avifaune locale. Cet anatidé est un migrateur qui revient passer l’hiver sous nos contrées. Venue du nord de l’Europe, son arrivée sur les plans d’eau de la forêt de Fontainebleau se fait lors des premiers froids hivernaux. Reconnaissable parmi les canards sauvages, il vient grossir les populations hivernantes avec son beau plumage gris et roux.
Description
Mareco penelope est plutôt un canard de surface coloré qui mise sur l’originalité de son plumage. La tête est rousse avec une bande blanche qui part de la base du bec jusqu’au front. Le bec est clair avec le bout noir. Le haut du poitrail est de couleur cannelle. Les flancs et les ailes sont gris avec une zone blanche qui part du torse jusqu’au croupion noir. En période nuptiale, le mâle a les bouts des ailes noires. Sa queue est aussi effilée à cette époque. On peut noter que les stries à peine visibles sur les plumes des ailes qui donnent cette grise.
Différences entre le mâle et la femelle
En période nuptiale, le mâle se pare de vives couleurs comme indiqué un peu plus haut. Il pousse des petits cris stridents alors que la femelle a un cri plus rauque. Son plumage aussi est différent avec des teintes plus mimétiques avec une certaine ressemblance avec une cane de colvert. Bien sûr quelques détails anatomiques la différencient comme le bec clair avec le bout noir ou une taille un peu inférieure à celle du mâle.
Je n’ai pas de photo de femelle de canard siffleur. Vous pourrez en trouver sur internet et voir de visu le dimorphisme sexuel de cette espèce.
Habitat
Lors de sa visite postnuptiale, ce beau canard stationne volontiers dans les vasières où pousse la végétation aquatique. On peut l’observer dans les milieux humides en bord de mer (lagunes, estuaires, tec.). Il s’aventure aussi à l’intérieur des terres pour se nourrir. En période de reproduction, il se dirige vers le Grand Nord dans la toundra. Le paysage est boisé et l’eau n’est jamais très loin.
Régime alimentaire
Ce canard de surface, il se nourrit d’herbes et de larves aquatiques ainsi que de petits mollusques. Cela ne l’empêche pas d’aller manger des herbes, graminées et autres.
Cri du canard siffleur
Ayant un nom qui fait sa réputation, il serait dommage de passer à côté de ce qui fait la particularité de ce canard de surface. Loin de faire coin-coin comme les colverts, le cri du canard siffleur ressemblent à un pouet d’un jouet pour enfant. Il pousse un son aigu relativement court qui semble se dégonfler à la fin.
De tous les canards migrateurs hivernant en Île-de-France, il est dans mon top 5 des plus beaux anatidés. Et vous, qu’en pensez-vous ?
Bonjour, et merci Djamal pour cet article aussi intéressant qu’amusant, et pour tes jolies photos : j’adore ! J’ai essayé d’entendre le son, mais je ne l’ai pas perçu : sans doute trop aigu pour mon audition… Mes chattes ont réagi elles ! Bonne journée, régale nous de tes trouvailles et de tes articles. Bonnes rencontres photographiques ! Grosses bises. Brigitte.
L’hiver est la bonne période pour les canards plongeurs et de surface.
Merci Pour ton retour Brigitte.
bjr Djamal, est ce que c’est aussi celui que l’on appelle « harle bièvre »?
Bonjour Nelly,
Ce n’est pas le même oiseau !
Ils viennent tous les deux des pays nordiques, en hiver, mais ne ressemblent pas du tout.
Amicalement
pourtant j’ai des photos de femelle harle , c’est pour cette raison que je vous ai interrogé , avec des couleurs semblables ! mais bon, c’est vous le spécialiste lol , amitiés
Bonsoir
Comme d’habitude vous nous offrez gracieusement de très belles photos. MERCI
Content que cela vous plaise !
Merci pour vos belles photos et vos commentaires. Une respiration qui fait du bien.
Merci Anne, j’apprécie votre retour !