L’étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris), également connu sous le nom d’étourneau commun est un passereau de taille moyenne appartenant à la famille des Sturnidés. Connu pour être un oiseau bruyant et grégaire, il s’observe dans les dortoirs en ville et à la campagne. Mais voyons ensemble ce qui le caractérise comme son apparence, son chant et ses qualités d’imitateurs.
Plumage et dimensions de l’étourneau sansonnet
L’étourneau commun mesure de 19 à 23 cm de long, avec une envergure de 31 à 44 cm pour un poids de 58 à 101 g. La queue mesure de 5,8 à 6,8 cm comparés à celle du Merle noir est plus petite. Le plumage est noir irisé, avec des reflets violet ou vert satinés, pailletés de blanc, surtout en hiver. Les plumes de la gorge des mâles sont longues et lâches tandis que celles des femelles sont plus petites et plus pointues. Les pattes sont trapues et rosâtres ou rouge grisâtre.
Les parties inférieures des jeunes étourneaux mâles adultes sont moins pointillées que celles des femelles adultes à un moment donné de l’année. Le bec est étroit et conique. En hiver, il est noir brunâtre, mais en été, les femelles ont des becs jaune citron alors que les mâles ont des becs jaunes avec des bases bleu-gris. Les juvéniles sont gris-brun et, à leur premier hiver, ressemblent à des adultes, bien qu’ils conservent souvent des plumes juvéniles brunes, surtout sur la tête.
Ce passereau se distingue facilement des autres oiseaux de taille moyenne, ou des petits corvidés, par sa queue relativement courte, son bec aiguisé de forme arrondie. En vol, ses ailes fortement pointues et sa coloration foncée sont caractéristiques, tandis que sa démarche étrange au sol et un peu dandinante est caractéristique.
Reproduction de Sturnus vulgaris
L’étourneau sansonnet construit un nid dans une cavité naturelle ou artificielle dans laquelle sont pondus quatre ou cinq œufs bleu pâle brillant. Ceux-ci mettent deux semaines à éclore et les jeunes restent au nid pendant encore trois semaines. Il y a normalement une ou deux tentatives de reproduction chaque année. Par cavité naturelle, il faut comprendre un trou d’arbre dans la plupart du temps. Les couples recherchent une ancienne loge de pic pour nidifier.
De quoi se nourrit l’étourneau ?
L’étourneau commun est largement insectivore et se nourrit à la fois d’insectes nuisibles et d’autres arthropodes. Le régime alimentaire comprend des araignées, des mouches, des mites, des éphémères, des libellules, des demoiselles, des sauterelles, des criquets, des perce-oreilles, des chrysopes, des petits scarabées, des abeilles, des guêpes et des fourmis. Les proies sont consommées aux stades adultes ou larvaires. Ils incluent aussi comme nourriture les vers de terre, les escargots, et les petits amphibiens et les lézards.
Alors que la consommation d’invertébrés est nécessaire pour une reproduction réussie, les étourneaux communs sont omnivores et peuvent également manger des céréales, des graines, des fruits et du gaspillage alimentaire si l’occasion se présente. Les Sturnidae diffèrent de la plupart des oiseaux en ce qu’ils ne peuvent pas facilement métaboliser des nourritures contenant des niveaux élevés de saccharose, bien qu’ils puissent faire face à d’autres fruits tels que des raisins et des cerises.
Bénéfices et désagréments
Les regroupements de cette espèce peuvent être bénéfiques à l’agriculture en contrôlant les invertébrés ravageurs . Cependant, les étourneaux peuvent également être eux-mêmes des parasites lorsqu’ils se nourrissent de fruits et de bourgeons. Qui n’a jamais vu ces oiseaux dans un cerisier se délectant de fruits juteux ? Et puis, généralement quand vous en voyez un, plusieurs suivent. Il est rare de voir un étourneau seul, car c’est un oiseau grégaire.
En groupe de plusieurs centaines d’individus, ils peuvent également être une nuisance à cause du bruit qu’ils font lorsqu’il rejoignent leur dortoir en fin d’après midi. Commence un brouhaha audible à plusieurs centaines de mètres. Dans les centres urbains, leurs déjections souillent les voitures, le sol, voire les monuments historiques.
État des populations
L’espèce a diminué dans certaines parties du nord et de l’ouest de l’Europe depuis les années 1980, en raison de la diminution du nombre d’invertébrés des prairies qui servent de nourriture aux poussins en croissance. Malgré cela, on ne pense pas que sa population mondiale diminue de manière significative, de sorte que l’étourneau commun est encore classé comme stable par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Cris | Chants | imitations
L’étourneau commun est un oiseau expressif. Son chant se compose d’une grande variété de sons qui se répète mécaniquement. Cependant, j’ai souvent été berné par un étourneau sansonnet croyant avoir à faire à un loriot ou à une grive, c’est pour dire ! Ils incorporent souvent des bribes de chants imitées d’autres espèces d’oiseaux et divers bruits naturels ou artificiels. Il est arrivé qu’un étourneau sauvage imite un son qu’il n’a entendu qu’une seule fois. Chaque oiseau a son propre répertoire et ses qualités d’imitateur. Avec des individus plus expérimentés, la variété du répertoire peut s’enrichir de plusieurs dizaines de chants et cris. Selon la proximité d’autres passereaux, ils enrichissent leur répertoire d’imitateur.
Voici une bande-son qui permet de se rendre compte du répertoire de chants et cris de l’étourneau sansonnet.
Étymologie de sansonnet
Bien que l’étymologie de sansonnet ne soit pas certaine, il dériverait de sassonet qui signifie « crible » désignant les petites taches blanches du plumage.
Dans d’autres langues
- Anglais = Common starling
- Allemand = Star
- Espagnol = Estornino pinto
- Italien = Storno comune
Fiche descriptive à télécharger
Télécharger une fiche sur l’étourneau sansonnet.
Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Common_starling
J’ai enregistré un etourneau qui imitait le chant de la poule et de petits aboiements, entre autres sons !
Je n’en croyais pas mes oreilles!
Il vient chaque jour se percher sur le haut de ma cheminée et sur la cime d’un noyer l’après-midi !
Ces sons imités ne sont pas ceux de notre environnement !
Je me suis fait avoir par un étourneau qui imitait un loriot !
Vous ne devez pas vous ennuyer avec cette ménagerie volante…
Cdlt
Bonjour et merci.
J’apprends que cet oiseau fait parti des « nuisibles » et est donc autorisé à être chassé (JO du 3/7/2019).
C’est anormal, à mon sens…
Qu’en pensez vous ?
Au journal officiel ( voir le lien : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006057733&dateTexte=20190716 ), quantité d’oiseaux sédentaires et migrateurs font l’objet de gibiers, hélas.
la liste est tellement longue qu’il ne faut pas s’étonner de la raréfaction des oiseaux en général.
Et puis nuisible pour qui et pour quoi ? À qui profite le crime…
Un beau sturnidé
Merci pour toutes ces informations
Avec plaisir Joëlle.
Djamal, thank you for your blog post. Really thank you! Awesome.
You’re welcome !
Merci Djamal, pour ton blog, toujours intéressant et complet, j’adore !
Bonne continuation !
Cordialement.
🙂
Merci de partager vos connaissances dans des domaines variés.Vos articles m’intéressent,ils sont agréables à lire.
Je ne sais pas si vous connaissez le site ZOOM NATURE,il y a des informations qui pourraient. retenir votre attention (la variation de taille du bec des mésanges qui sont nourries l’hiver,l’odorat des mésanges noires etc…..).
Bien cordialement.
Annie-Marguerite.
Merci Marguerite ! Je suis allé voir le site en question que je ne connaissais pas et je le trouve très intéressant…
Magnifique , quelle passion !
🙂