Le garrot à œil d’or (Bucephala clangula) est un canard plongeur de la famille des Anatidae. D’origine nordique, il vient parfois hiverner sur les grands plans d’eau de la forêt de Fontainebleau. Sa présence est exceptionnelle pour les photographes animaliers de la région. Donc, c’est avec plaisir que je vous montre cet oiseau rare.
Description
Ce beau canard de la famille des Anatidés est un visiteur plus ou moins régulier ces dernières années sur les plans d’eau Seine et Marnais. Comme son nom l’indique, ce canard plongeur possède de magnifiques yeux jaunes. Le mâle a des plumes irisées sur la tête. Selon l’angle de la lumière, on peut la voir soit verte, soit violette. Il a une tache blanche à la base du bec. Le cou, le poitrail et le ventre sont blancs. Le dos est noir avec sur les ailes un balayage de plumes blanches. Les pattes palmées sont orange.
La teinte différencie la femelle qui a une tête brune. Son cou, son poitrail et son ventre sont beiges. Les ailes et le dos sont un mélange de brun et de blanc. La taille des adultes est environ 50 cm pour un poids oscillant entre 500 et 800 g. L’envergure moyenne est de 69 cm.
Habitat
De nature plutôt boréale, ce palmipède aime les eaux douces des lacs pour se reproduire. Il a besoin de berges bien arborées pour s’épanouir. Il est présent dans les latitudes nordiques comme la Scandinavie, la toundra sibérienne, les étendues sauvages du Canada et de l’Alaska.
Régime alimentaire
Son alimentation est variée puisqu’il attrape aussi bien des petits poissons que des crustacés, des vers, des larves d’insectes, etc. Il plonge
Reproduction
Le garrot à œil d’or ne niche pas en forêt de Fontainebleau. Son aire de répartition, en période de reproduction, se situe dans la toundra sibérienne et canadienne principalement. De plus, il a la particularité de nicher dans des cavités d’arbres comme le pic noir. Lors de la parade nuptiale, le mâle plaque l’arrière de son cou sur son dos, bec ouvert laissant échapper un son particulier qui n’a rien à voir avec ce que l’on peut connaître. Ce cri ressemble à celui d’un frottement aller-retour sur les dents d’un peigne, mais en plus sonore.
Période de présence en forêt de Fontainebleau
Les hivers 2018-2019, Bucephala clangula a été noté à plusieurs reprises en Île-de-France et sur Fontainebleau. J’ai pu l’observer pendant plusieurs mois parfois seul et parfois avec la femelle. En gros, dès l’arrivée des gelées, la prospection peut commencer. La plage de présence peut aller de novembre à avril.
Bonjour Djamal,
Merci, excellent travail très intéressant et article bien illustré.
Le fait que ce palmipède boréal soit présent en Seine et Marne, sans doute en prévision de pouvoir s’y nourrir, signifie peut-être que l’hiver sera rigoureux… Nous le saurons au printemps prochain.
Bonnes découvertes dans la Forêt de Fontainebleau, ici et ailleurs, la nature nous offre toujours de quoi nous émerveiller !
Bien cordialement.
Brigitte.