Le rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) est un migrateur partiel qui revient en Île-de-France, au printemps. Ce passereau noir et orange de la famille des Muscicapidae fait entendre son cri caractéristique sur les toits des maisons qu’il fréquente. Il met un peu de couleur et d’ambiance sonore partout où il réside. Mais faisons connaissance avec cet oiseau discret.
Description
Ce petit passereau est facilement identifiable non seulement par son plumage que par son cri caractéristique. Le mâle a le haut du corps sombre, noir à partir des joues et de la gorge en s’éclaircissant au fur et à mesure qu’on descend vers le ventre. Les ailes du mâle ont quelques rémiges claires, voire presque blanches. La queue est orange. Le sommet du crâne est gris cendré. La femelle a un plumage brun avec une queue mi-orange, mi-brune.
Habitat
En Seine-et-Marne comme dans une grande partie de la France, cet oiseau est présent dans les villages, les villes, là où il trouvera où nicher. Il affectionne les vieilles pierres comme les églises ou les vieilles granges. On le voit souvent sur le toit des maisons poussant son cri caractéristique. Ce n’est pas un forestier, mais plutôt un oiseau à tendance rupestre, à l’origine.
Régime alimentaire
Le rougequeue noir est un chasseur qui aime se poster au-dessus d’un endroit dégagé. Il plonge pour attraper son repas, fait de chenilles, d’invertébrés, de vers et d’insectes. Étant un pur insectivore, il est présent uniquement quand les sources de nourriture sont disponibles.
Période de présence
D’après mes observations, les oiseaux restent tant que les températures le permettent. Ainsi, dès le mois de mars, les premiers font leur apparition en Seine-et-Marne. Les derniers partis le sont durant le mois d’octobre. Le rougequeue noir est un oiseau migrateur qui effectue des déplacements vers les régions méditerranéennes lorsque le froid s’installe et peut-être un peu plus bas, lors d’hivers rigoureux.
Chant et cris
Son chant s’apparente à un long cri appuyé. Néanmoins, il a une particularité telle, qu’il est facilement identifiable. Il s’apparente à un trille qui a du mal à sortir comme si l’oiseau avait mal à la gorge. La phrase se termine par quelques notes.
Blog très sympa à visiter avec de superbes clichés, je reviendrais me balader ici avec grand plaisir